COMMERCE ÉLECTRONIQUE ET GESTION DES RIQUES LE CAS 
DU VIETNAM INTRODUCTION
CHAPITRE 1: GÉNÉRALITÉS DU COMMERCE ÉLECTRONIQUE
Le commerce électronique n'est pas une nouvelle technologie, mais c'est un 
concept commercial, économique, qui exploite les nouvelles technologies. 
Apparaissant au début sous la forme d'échange de messages normalisés entre 
entreprises, le commerce électronique vit actuellement une expansion fulgurante 
grâce à Internet
Plus détail, le commerce électronique est un processus d’achat et de vente en 
utilisant Internet. Plus spécifiquement, c’est l’utilisation des moyens numériques 
de communication pour soutenir ou conclure la location, l’achat ou la vente des 
produits et services avec un paiement et une livraison physique ou numérique.
L’importance du commerce électronique est connue dans toutes les régions, et 
devient une tendance indispensable dans le développement des économies du 
monde moderne. En effet, le commerce électronique nous apporte plusieurs 
d’avantages, pourtant, son développement a connu des problèmes et des côtés 
négatifs.
 1. Naissance et définition du commerce électronique :
 1.1. Naissance :
Les débuts et l’évolution du commerce électronique sont intimement liés avec 
l’évolution et la généralisation d’Internet. Depuis près d’une décennie, le secteur 
de l’Internet enregistre des chiffres de croissance impressionnants mais il est 
intéressant de revenir au début du e-commerce.
1
Figure 1 : Amazon, l’un des sites pionniers du eCommerce
 
 Source :  />Au départ, l’absence d’autorité centrale capable de définir des règles et de les 
sanctionner a laissé craindre une certaine forme d’anarchie sur Internet et a 
largement freiné le développement d’activités commerciales sur ce réseau. Il 
s’est formé, quasi naturellement, une sorte de code de bonne conduite 
(Nétiquette) qui a longtemps régulé les comportements sur le réseau. 
L’utilisation du réseau à des fins commerciales a longtemps fait parti de ces 
comportements rejetés. Il y a également d’autres facteurs expliquant un décalage 
dans l’arrivée du e-commerce. En effet, la langue principale dans les débuts de 
l’Internet, était presque exclusivement l’anglais. De plus, l’ergonomie et le 
graphisme étaient très sommaires et peu adaptables à des activités de ventes.
Mais surtout, l’esprit des principaux acteurs de l’Internet, dans les années 80 et 
90 était orienté vers le partage gratuit et libre de l’information. Esprit, là encore, 
peu compatible avec des activités commerciales.
L’ouverture du réseau au grand public et la généralisation des accès à Internet 
ont complètement inversé ces facteurs de ralentissement. Même si l’idée de 
gratuité de l’information est toujours présente, cette évolution était nécessaire. 
Le réseau ne pouvait continuer à accueillir un nombre d’utilisateurs toujours 
plus croissant sans accepter et promouvoir un modèle économique viable. Le 
2
coût des infrastructures de télécommunication ne peut en effet être financé que 
par les seuls abonnements versés aux fournisseurs d’accès à Internet.
Fixer une date précise au lancement des activités purement commerciales sur 
Internet parait un exercice quasiment impossible mais nombreux sont ceux qui 
s’accordent à le situer vers le milieu des années 90. Une certitude, par contre, 
c’est que la naissance et le développement de l’e-commerce sont liés à des 
évolutions techniques significatives du réseau, au développement de la vente à 
distance et, d’une manière générale, à l’évolution même de la société et à son 
ouverture vers ce réseau
1
. 
1.2. Définition :
D'après le dictionnaire Hachette, le commerce est l'activité qui consiste en 
l'achat et la vente des marchandises, de biens ou de services. Lorsque cette 
activité devient électronique : réalisée par le traitement et la communication 
d'information, on parle de commerce électronique.
Il y a aussi plusieurs termes désignés le commerce électronique : commerce en 
ligne, e-commerce, cybercommerce, commerce virtuel, commerce sur Internet, 
CE.
Cependant, la définition du commerce électronique a fait l’objet de nombreux 
concepts. 
Le rapport de Lorentz. F4(*) définit le commerce électronique par « l'ensemble 
des échanges électroniques liés aux activités commerciales : flux d'information 
et transaction concernant les produits ou les services » et précise que « il s'étend 
aux relations entre entreprises, entre entreprises et administration, entre 
1
 D’après « Du commerce électronique, e-commerce ou commerce en ligne »
( www.e-commerces.eu)
3
entreprises et particuliers et utilise diverses formes de transmission numérisée : 
Téléphone, télévision, réseau informatique, minitel, Internet ... ». (Lorentz, 
1998).
2
De leur part, l'Association française du Commerce Electronique (AFCEE) et 
l'Association française de la Télématique Multimédia (AFTEL), donnent du 
commerce électronique une définition restreinte et une autre définition plus 
extensive. Dans la définition restreinte le commerce électronique désigne 
l'ensemble des échanges commerciaux dans lesquels l'achat s'effectue sur un 
réseau de télécommunication. Dans la définition extensive, on peut inclure dans 
le commerce électronique l'ensemble des usages commerciaux des réseaux y 
compris ceux dans les quels une entreprise ne fait que présenter ses produits, la 
commande s'effectuant hors ligne.
Dans toutes ces définitions, le concept du commerce électronique présente 
nécessairement les trois traits suivants :
-Echange à finalité commerciale.
-Multiplicité de la nature de l'échange: non seulement l'échange de biens 
proprement dits, mais aussi tout échange permettant de réaliser l'objectif d'achat 
ou de vente.
-Utilisation des technologies de l'information et notamment de la technologie 
Internet.
2 
2 
D’après Le rapport sur le commerce électronique (Francis LORENTZ, 1998)
4
En bref, on peut dire que le commerce électronique couvre tous les échanges de 
biens et de services entre deux ou plusieurs intervenants(consommateurs et 
entreprises) à travers un média électronique, y compris l'Internet.
2. Opérations commerciales du commerce électronique 
Selon la nature des auteurs, le commerce électronique peut se représenter sur 
différentes formes. Il existe deux grands types d’échanges : les échanges entre 
entreprises (B to B ou B2B), qui représente 80% du total, et les échanges entre 
entreprises et consommateurs (B to C ou B2C).
2.1. B2B (Business to Business)
 Figure 2 : Le B2B 
Source : www.ecommerce101.com
Le B2B (Commerce électronique interentreprises) est un secteur du commerce 
électronique Le commerce électronique interentreprises est un secteur du 
commerce électronique qui commence, à susciter une attention considérable 
dans les médias. Il s'agit d'une forme d'échanges « en ligne », axés sur les 
intervenants que l'on retrouve dans les relations traditionnelles de la chaîne 
d'approvisionnement. C'est là, que réside l'avenir véritable du commerce 
électronique, et la poursuite d'innovations dans ce secteur pourrait mener à une 
réorganisation marquée de certaines industries.
5
Au sein du commerce business to business, ce sont les achats de 
fonctionnement, c'est à dire les achats nécessaires au fonctionnement de 
l'entreprise, qui représenteront la plus grande partie des revenus. En effet, ces 
achats entraînent, dans leur forme actuelle, un flux important de commandes de 
petits montants multipliant les risques d'erreurs de saisie et les coûts 
administratifs. L'émergence de services de vente en ligne dans ce domaine 
devrait ainsi accélérer et faciliter l'acte d'achat tout en réduisant les coûts de 
traitement. Du Côté des vendeurs, le commerce électronique contribuera à 
diminuer le temps de traitement des commandes, optimiser la logistique, baisser 
les coûts d'édition de catalogue, et le cas échéant, proposer des produits moins 
chers sans réduire la marge bénéficiaire. 
Les échanges interentreprises se sont largement développés depuis plus de dix 
ans en procurant aux entreprises des gains de performances et de productivités, 
notamment dans la gestion des commandes et des stocks. Leurs transactions 
représentent, selon les différentes sources, entre 70 et 85% du total des 
transactions.
2.2. B2C
Figure 3 : Le B2C 
Source : www.ecommerce101.com
Le commerce électronique de type entreprise to consommateur (B2C) s'appelle 
aussi commerce électronique de détail du grand public. Le consommateur 
6
désigne dans ce cas un particulier qui achète un produit pour son usage 
personnel.
 «Business-to-Customer» est sans doute l'aspect le plus visible du commerce 
électronique. Le consommateur peut acheter directement sur Internet des biens 
et services. Le moyen le plus visible est l'utilisation du catalogue électronique. 
Dans le monde du commerce électronique et d’Internet, B2C est le nom donné à 
l’ensemble d’architectures techniques et logicielles informatiques permettant de 
mettre en relation les entreprises avec leurs clients (Consommateurs). Dans le 
segment grand public, l’activité de pointe est le divertissement. Cette catégorie 
distingue trois domaines actuellement : le divertissement pour adultes, les jeux 
en ligne qui sont souvent à caractère violent et les jeux d’argent.
Ce mode présente deux avantages : Le commerce électronique répond à une 
demande permanente de la part du consommateur (Regarder les produits 
proposés, Rechercher un ou des produits spécifiques dont il a besoin, Obtenir 
des informations par affichage, courrier électronique… Acheter, payer, et se 
faire livrer à domicile, Avoir recours aux services après – vente) ; l'accès à 
l'information et la commande en ligne offrent le confort et la souplesse et donne 
le sentiment d'éliminer les intermédiaires et les déplacements. En revanche 
quelques inconvénients peuvent limiter son utilisation: coût de raccordement 
élevé; l'utilisateur hésite à acheter un produit dont il ignore la marque et la 
qualité sans pouvoir le tester; manque de la sécurité des transactions de la 
protection de l'espace privé. 
2.3. B2A (Business to Administration)
Le «business to administration » concerne les transactions entre les entreprises 
et l'administration. Les applications de commerce électronique avec les 
7
administrations remplissent quatre grandes fonctions : l'information des 
entreprises et des citoyens, la simplification des procédures déclaratives, la 
production de statistique, l’automatisation de certaines transactions.
2.4. A2C (Administration to Customer)
Le A2C concerne les transactions entre le consommateur et l'administration. Un 
exemple est la transmission d'une déclaration de revenu à un ministère.
En bref : Les différentes formes du commerce électronique peuvent être 
résumées par le schéma suivant: 
Figure 4 : Les formes de commerce électronique
 Source : www.ecommerce101.com
Autres opérations :
8
C2C (Consumer to Consumer) : le commerce électronique entre particuliers. Il 
s’agit de sites web permettant la vente entre particuliers.
B2E (Business to Employés) ou « Intranet » : l’échange électronique entre une 
entreprise et ses employés.
B2G (Business to Gouvernement) : l’échange électronique entre les entreprises 
privées et le Gouvernement.
3. Avantages et inconvénients du commerce électrique
3.1. Avantages 
Le commerce électronique s’appuie sur les outils et méthodes utilisés dans le 
commerce traditionnel. Il prend place dans le paysage existant sans 
nécessairement expulser ses devanciers.
3.1.1. Rapidité:
Des interactions entre entreprises et particuliers « B-to-C » ou interentreprises « 
B to B » sont plus rapide que jamais. La durée des échanges écrits, contrats ou 
autres, ne se mesure plus en jours mais en heures, voire en minutes. La 
possibilité de converser en temps réel permet aux entreprises de prendre 
connaissance des besoins et des problèmes de leurs clients.
Rapidité et efficacité réduisent le temps des transactions, ce qui est apprécié à la 
fois des clients et des fournisseurs.
De plus, Internet rend le commerce plus démocratique, en effort aux plus petites 
entreprises la possibilité de rivaliser avec d’énormes groupes.
3.1.2. Adaptabilité:
Des sites en ligne peuvent être actualisés toutes les heures, par exemple si un 
producteur change le prix de l’un de ses articles les plus demandés, il peut 
simplement la valeur corrigée, les catalogues en revanche ne peuvent être 
9
récupérés pour être mis à jour après leur envoi.
En plus, les e-mails et les forums permettent de satisfaire immédiatement les 
préférences des consommateurs.
Personnalisation de masse:
La vente au détail avait comme avantage principal de permettre aux entreprises 
de produire à la chaîne des articles en grande quantité pour un coût relativement 
faible.
Cette technologie a longtemps remporté un grand succès, mais elle n’est pas 
sans faiblesse.
Les produits fabriqués restent standards indépendamment du choix possible des 
couleurs et des formes, et les clients sont souvent obligés de faire un choix entre 
des articles qui ne leur convient pas vraiment.
L’entreprise en ligne permet d’établir un compromis acceptable entre ces deux 
techniques de production. On l’appel communément la personnalisation de 
masse. En d’autres termes, les entreprises sont à même de produire chaque 
article en catalogue selon les spécifications exactes du client, tout en le faisant à 
grande échelle. La satisfaction directe de leur goût personnel transporte le client 
au septième ciel.
3.1.3. Egalité:
Internet offre aux petites entreprises : la démocratisation c’est –à-dire la 
possibilité d’être un peu plus les égaux des grands.
La facilité et le moindre coût de la publicité sur le Web permettent à chaque 
entreprise d’entrer en ligne.
3.1.4. Simplification:
Historiquement, la complexité des machines a généré beaucoup de paperasserie 
dans les entreprises, dans la plupart de celle-ci il est extrêmement difficile 
d’effectuer une simple requête d’achat, la commande est prise en charge par tant 
10
de personnes aux fonctions si diverses que son traitement peut prendre des jours, 
voire des semaines.
Les intermédiaires – hommes ou procédures – ont longtemps fait parti des 
meubles dans les grandes entreprises. L’Internet modifie tout cela, les 
intermédiaires disparaissent du décor d’où le terme « désintermédiation ».
Je m’appelle A, et j’ai un message pour B, pourquoi passer par C, puis D, pour 
le transmettre ?
Cela paraît idiot, mais beaucoup d’employés ont travaillé de cette manière 
pendant des années. Aujourd’hui la tendance s’inverse.
3.1.5. Globalité et localité:
L’accessibilité de la globalisation est une des caractéristiques essentielles du 
réseau. En permettant aux petites et moyennes entreprises d’atteindre le marché 
mondial, le Web a considérablement contribué à concrétiser cette nouvelle 
donnée.
En effet, l’avantage primordial du réseau et de permettre un contact direct entre 
le client et l’entreprise indépendamment de leur localisation géographique, les 
sociétés qui l’utilisent peuvent donc développer leurs activités à l’échelle 
planétaire de façon extrêmement efficace.
Néanmoins, opérer à l’échelle mondiale nécessite une certaine organisation et 
une connaissance des réglementations douanières, par contre, les vitrines 
commerciales crées sur le Web ne tiennent pas compte des frontières nationales 
ou régionales, d’où, la globalisation du commerce.
3.2. Inconvénients du commerce électronique
L’internet offre un potentiel énorme pour le commerce électronique, mais 
provoque malheureusement une certaine crainte, des inconvénients qui sont plus 
11
ou moins maîtrisables. De nombreux obstacles de taille qui freinent le 
développement de ce nouveau commerce restent à surmonter.
3.2.1. Inconvénients du point de vue du consommateur
Le commerce électronique bouleverse profondément les habitudes des individus. 
Dans ce segment grand public, la confiance est un des éléments importants du 
développement du commerce électronique mais comme pour la plupart des 
activités économiques, la confiance vient avec le temps. Les grands problèmes 
du commerce électronique au point de vue des consommateurs sont les risques 
du paiement électronique dans le sens où l’on peut être volé le numéro de carte 
de crédit transmis par courrier électronique ou dans un formulaire Web bancaire. 
En outre, les consommateurs peuvent toujours faire face à des problèmes 
concernant la livraison ou la qualité des produits.
3.2.2. Inconvénients du point de vue de l’entreprise 
Des changements majeurs attendant les entreprises traditionnelles et de 
nouvelles façons de faire des affaires doivent aussi s’implanter. Ainsi, payer 
pour télécharger une nouvelle chanson paraît bien simple. Mais comment régler 
les droits d’auteur ? Est – ce qu’on met en péril l’industrie du disque ? Les 
créateurs de musique, d’écrits, d’images fixes ou animées craignent le piratage, 
voire la copie et la vente illégales des produits numérisés dont ils ont la propriété 
intellectuelle. On le voit, il reste de nombreuses questions à résoudre.
* Le prix de vente
La création du site s’avérer onéreuse selon ses futurs objectifs, mais e coût de 
mise à jour peut rester modestes et la chute des coûts de distribution doit 
compenser la mise initiale…
12
Par ailleurs, le prix est un des premiers critères d’achat. Le consommateur averti 
sait parfaitement que ce type de distribution, avec peu ou pas de point de vente, 
est moins coûteux pour le distributeur. Il attend donc des prix plus bas qu’en 
magasin, et ce sur une grande partie de l’offre.
* La mise à jour
Le surfeur n’aime pas du tout, les liens cassés ou des images manquantes surtout 
sur un site marchand. Attirer le « chaland » c’est bien, le conserver c’est encore 
mieux ! Un site qui est régulièrement mis à jour est un site qui vit, donc un site 
où on a plus envie de revenir régulièrement.
* La navigabilité 
Présenter clairement les offres de produits et du service. Il faut jongler entre des 
pages trop longues. Ne pas charger le site avec trop de photos ou images. Elles 
sont nécessaires, mais trop peut nuire au temps d’accès aux pages.
* Les contacts avec la clientèle
Un sondage mené auprès d’internautes de 7 pays européens ayant déjà acheté en 
ligne, révèle quelques insatisfactions, somme toutes assez faciles è prendre en 
compte, L’internaute est exigeant et volatile. Alors, il faut le « bichonner »
Sur le site, l’affichage des prix doit être à jour et clair. Les frais de livraison 
doivent être facilement identifiables.
La commande doit être facilement modifiable. L’erreur est humaine, on doit 
pouvoir aisément corriger une faute de frappe ou un dérapage de la souris…
Alors il est préférable de confirmer la commande par mail dans la journée. Cette 
confirmation devrait reprendre les quantités, les produits et leur descriptifs 
13
(couleur, taille, format,…) ainsi que les prix TTC, les frais de transport, la date 
(même approximative) et le lieu de livraison.
* Les problèmes liés à la protection de la vie privée
Le marketing « one to one » implique de connaître au mieux le consommateur 
ou le client potentiel. Les informations connues sur le consommateur peuvent 
être multiples et diverses et peuvent avoir été communiquées personnellement 
par le consommateur ou obtenues par d’autres moyens, voire à son insu.
S’il n’est peut-être pas dérangeant de savoir que j’aime beaucoup le chocolat, il 
en va tout autrement pour d’autres informations par exemple relatives à mes 
convictions philosophiques ou politiques. Est-ce éthique de savoir qu’il existe et 
existera un marché de plus en plus important concernant le vie privée des gens ?
* Les conséquences juridiques d’une transaction électronique 
Un simple clic sur une souris reliée à un ordinateur constitue-t-il un 
consentement juridiquement valable qui engage les parties ? Dans ce cas, 
technique et le droit se rapprochent progressivement. L’industrie a développé 
différents systèmes qui permettent de signer électroniquement un contrat de 
manière sécurisée. Toutefois, face à l’incertitude juridique de la reconnaissance 
légale d’un tel mode de preuve, il était important de clarifier juridiquement la 
validité de tels contrats.
* Le droit applicable :
Les achats transfrontaliers vont se multiplier avec le développement du 
commerce électronique. Cette internationalisation des transactions soulève le 
délicat problème de la détermination du droit applicable à la transaction, et du 
tribunal compétent appelé à connaître d’un litige.
14
4. Modes de paiement du commerce électronique
Les modes de paiements ou de règlement varient beaucoup selon les clients. 
Certains préfèrent payer tous de suite en ligne, d'autres préfèrent régler hors 
ligne, surtout si les transactions ne sont pas protégées.
Voici les méthodes les plus utilisées :
En ligne par :
- cartes bancaires ou cartes de crédit : Le client envoi directement les références 
de sa carte bancaire ou de crédit via Internet.
- monnaie électronique : procédé qui consiste à transférer de l’argent 
électronique d’un acheteur par l’intermédiaire de sa banque à un vendeur.
-transaction via un tiers : le client et l’entreprise acceptent qu’une société 
financière en ligne débite le compte du client et crédite le compte de l’entreprise.
Hors ligne (assurance de ne pas perdre les ventes) par :
- Téléphone : Le client appelle et donne les informations nécessaires au 
règlement
- Fax : Les informations requises sont faxées
- Courrier : le client envoie un chèque
5. Actualités du commerce électronique
5.1. Commerce électronique dans le monde entier
En travers de dizaine années d’exister, le commerce électronique connaît un 
essor remarquable depuis quelques années. Il a entraîné une révolution 
15
commerciale et financière. Les institutions et les clients comptent de plus en 
plus sur la vitesse, l’efficacité, le confort et la réduction de coûts que cette 
technologie autorise. La position concurrentielle des entreprises et leur pérennité 
dépendent de leur capacité à exploiter ce nouvel environnement sur des marchés 
qui tendent de plus en plus à se décloisonner et à s’élargir. Quelques soit son 
secteur d’activité et sa taille, l’entreprise doit tirer profit de ce moteur de 
changement de la nouvelle économie.
En effet, l’internationalisation rapide de l’univers commercial et la compétitive 
sur les marchés internationaux impliquent l’adoption des affaires électroniques 
et des technologies Internet par les opérateurs économiques. 
5.1.1. Marché européen :
 Le e-commerce a pris une part importante et surtout stratégique dans l’activité 
des entreprises on peut constater que la phase de lancement (fulgurante!) est 
passée et qu’il a trouvé ses marques tout en engendrant de nombreuses 
spécificités. 
Le commerce électronique représente aujourd’hui 66 % du chiffre d'affaires de 
la VAD (vente à domicile). Le marché est en très forte augmentation depuis le 
début des années 2000 et la croissance prévisionnelle jusqu’en 2011 est 
d’environ 20 % par an (2008-2011)
3  
Figure 5 : Evolution de eCommerce en Europe
3
 Source Magazine Ecommerce :  />tendances-en-commerce-electronique
16 
Source : Extrait des logiguides de GROUPE GCL, cabinet de conseil en logistique.
Le secteur des produits culturels et des loisirs est toujours le premier en termes 
d’activité. On retrouve ensuite le secteur de l’habillement, redynamisé par les 
ventes événementielles, puis les produits de haute technologie. L’année 2008 a 
surtout été marquée par l'explosion du secteur du luxe, dont l’activité a plus que 
doublée (de 5,3 % à 10,8 %). Le secteur des jouets et des articles de puériculture 
(+23 %), des produits de haute technologie (+15 %) et de l'électroménager (+11 
%) ont également été très dynamiques.
5.1.2. En France 
Plus de 27,3 millions de Français achètent sur internet : +12%
31 milliards d’euros dépensés en ligne : +24%
82 000 sites marchands actifs : +28% 
4 
Selon l’étude publiée aujourd’hui par la Fevad et présentée à M. Eric Besson, 
Ministre de l’industrie, de l’énergie et de l’économie numérique, à l’occasion du 
4
 D’après BILAN E-COMMERCE 2010 France : ernationale-
bank.com/weblg.asp?i_id=10672&docid=11592
17
bilan du commerce électronique 2010, les ventes en ligne ont poursuivi leur 
croissance en 2010.
Cette étude repose à la fois sur les informations recueillies auprès des 40 sites 
marchands participant au panel Fevad/iCE 40 et sur le montant agrégé des 
transactions réalisées par les principales sociétés prestataires de paiement pour le 
compte de près de 80 000 sites internet. La permanence de la méthodologie et le 
traitement des données ont été validés par le cabinet KPMG.
Les ventes sur internet passent la barre des 30 milliards d’euros avec plus de 340 
millions de transactions réalisées dans l’année.
En 2010, les ventes sur internet ont progressé de 24% à 31 milliards d’euros, 
contre 25 milliards en 2009. Cette progression confirme le dynamisme du 
commerce sur internet en France.
Des bons résultats qui s’expliquent notamment par un très bon premier semestre 
2010 (27%) et des ventes de Noël record avec plus de 6 milliards d’euros 
dépensés sur les sites de e-commerce français.
Au cours de l’année, les sites ont enregistré plus de 340 millions de transactions, 
soit 60 millions de plus qu’en 2009.
Le montant moyen de la transaction a retrouvé en 2010 le niveau élevé d’avant 
la crise à 91 euros.
Ensuite, d’après L’INSEE, en trois ans, de 2007 à 2010, la proportion de 
sociétés équipées d'un extranet a doublé (35 % début 2010 contre 17 % début 
2007). Par ailleurs, la proportion de sociétés possédant un site web progresse, 
notamment dans les secteurs d'activité les moins en pointe dans ce domaine.
18
La quasi-totalité des sociétés d'au moins 10 salariés est maintenant connectée à 
l'internet. Son utilisation dans les relations avec les autorités publiques se 
développe fortement. Ainsi, trois sociétés sur quatre ont rempli des formulaires 
administratifs en ligne au cours de 2009.
Début 2010, près de 60 % des sociétés d'au moins 10 salariés échangent par voie 
électronique de l'information dans un format permettant son traitement 
automatique. Moins d'un quart des sociétés a mis en place une politique de 
sécurité des technologies de l'information et de la communication (TIC). Seul le 
secteur financier et des assurances sont très impliqués dans ce domaine.
En 2009, l'achat par voie électronique est presque deux fois plus répandu que la 
vente : 26 % des sociétés d'au moins 10 salariés ont passé commande par voie 
électronique et seulement 14 % ont reçu des commandes par cette voie. Le 
montant des ventes par voie électronique représente 13 % du chiffre d'affaires 
total des sociétés et celui des achats électroniques 13 % du total des achats. Les 
commandes passées ou reçues via d'autres réseaux électroniques que les sites 
web représentent les trois quarts du montant des achats ou des ventes 
électroniques.
5.2. Commerce électronique Au Vietnam
5.2.1. Globalisation du commerce en ligne vietnamien
L’internet est apparu au Vietnam à la fin de l’année 1997. Quelques années plus 
tard, dans le cadre de l’intégration internationale, le commerce électronique 
devient un outil indispensable aux entreprises. 
Le cadre juridique le concernant ne cesse d'être perfectionné. Au point de vue 
pratique, les entreprises doivent aborder la politique. Avant l’année de 2004 il 
n’y a aucun dossier légal sur le commerce électronique. Et jusqu’en 2006, une 
19
nouvelle loi sur les transactions électroniques est apparu. Maintenant, il existe 
donc plusieurs lois pour les activités du commerce en ligne.
Comme dans les autres pays développés, l’application largement l'e-commerce 
et les technologies de l'information (TI) est indispensable dans la stratégie 
commerciale des entreprises, surtout des PME.
En plus de la croissance du nombre d'entreprises, la diversité de domaine du e-
commerce apporte également une attitude positive. Des biens de consommation, 
l'électronique, des livres aux produits et services numériques ont la valeur 
ajoutée dans la liste des affaires en ligne au Vietnam.
De nos jours, ce domaine n'est pas étranger pour utilisateurs vietnamiens comme 
la période initiale 2000-2005. La plupart des entreprises ont des sites Web et la 
plupart des consommateurs urbains utilisent Internet pour trouver des articles 
dont ils ont besoin.
5.2.2. Chiffres importants
Au forum d’ E-commerce Vietnam 2010 le 12 Janvier 2010, a déclaré Nguyen 
Thanh Hung, directeur général de l'e-commerce et de TI, Ministère de l'Industrie 
et du Commerce a fait état des résultats pour 10 années de développement d’e-
commerce.
Les chiffres les plus importantes reflètent clairement la croissance du commerce 
électronique est la connexion Internet dans les entreprises. En 2008, 100% des 
sociétés ont connecté l’Internet. Le pourcentage des entreprises ont un propre 
site Web en 2004 n'a atteint que 25%, mais au début de 2011 est de 70%. 95% 
entre eux ont utilisé l’e-mail dans ses activités de transaction. Ces chiffres ne 
sont pas élevés, mais ils prouvent la croissance et le développement. Le 
20
pourcentage d'entreprises participant au rez-e-commerce: il ya environ 5-6% en 
2004, compte aujourd'hui près de 15%.
Le signal indirectement manifesté leur intérêt pour le commerce électronique 
est, en 2005, près de 30 écoles à travers le pays sont l'enseignement de la CE, en 
2000, aucun intérêt dans le domaine de e-commerce. Lorsque la Communauté 
n'était que très peu d'intégration d'autres sujets qui peuvent avoir leurs propres 
sujets spécialisés du commerce. Jusqu'à maintenant, d’après les dernières 
statistiques du ministère de l'Industrie et du Commerce, il y a 80% des 
universités, des IUT du pays qui ont du e-commerce. Commerce électronique 
non pas comme des «guérilleros» comme avant, mais il est maintenant formé 
sérieusement.
Selon une enquête auprès Vinalink, au Vietnam, il ya environ 9300 sites B2C 
(Business to Customer) à fournir les formes de commerce par Internet ou par 
téléphone avec une somme environ 450 millions de dollars, soit 0,5% du PIB. 
Egalement sur le type de B2B (business to business), avec près de 3.000 
entreprises dont leurs revenus sont de 1,5 milliard de dollars. Ainsi, on peut 
considérer à la fois les comptes B2B et B2C sont près de 2,5% du PIB.
En Chine, la valeur des transactions sur l'Internet en une seule journée a atteint 
100 millions de dollars US. En termes de population relative, le potentiel du 
commerce électronique du Vietnam est encore très important.
L'e-commerce est florissant dans le monde et poursuit régulièrement sa 
croissance, et ce même en pleine crise durant laquelle celle-ci a conservé un taux 
annuel de 20%, et un volume mondial de transactions de 800 milliards de dollars 
en 2010... Pourtant, les spécialistes prévoient que l'e-commerce pourra connaître 
un grand succès au Vietnam dans les cinq années à venir. La croissance de son 
chiffre d'affaires serait multipliée par 20 pour atteindre deux milliards de dollars.
21
5.2.3. Les premiers réseaux commerciaux du Vietnam
Le Vietnam est considéré comme un marché potentiel en termes de 
développement de l'e-commerce, car 31% de sa population sont des internautes 
et leur nombre croit fortement d'année en année, même si le montant des 
transactions électroniques demeure modeste.
Actuellement, eMart1.com est le premier réseau social à combiner e-commerce 
et achats groupés avec, qui plus est, des réductions allant de 40 à 90% sur les 
prix des produits vendus. 
Avec plus de 20.000 visites par jour, eMart1.com se classe parmi les 800.000 
sites web les plus visités du monde et dans le top 3.500 du Vietnam. De plus, 
eMart1.com soutient les vendeurs en leur permettant de présenter gratuitement 
leurs produits dans les 63 villes et provinces du pays. – AVI 
5 
Le plus grand site de commerce électronique du monde, eBay, présent au 
Vietnam depuis deux ans, vient d'annoncer une prise de participation de 20% 
dans le capital de la compagnie vietnamienne PeaceSoft. Selon Jay Lee, son 
directeur général pour la région Asie-Pacifique, ce nouvel investissement va 
permettre à eBay de mieux prendre des parts de marché dans ce secteur en visant 
non seulement les particuliers, mais aussi et surtout les entreprises du Vietnam 
en leur offrant l'opportunité de développer cette forme de commerce.
Actuellement, les achats en ligne sont en plein essor avec les besoins de 
consommation croissants de la population, et le nombre de sites et de blogs de 
vente en ligne augmente de jour en jour, tels que muachung.vn, 
5
 D’après  />au-Vietnam/20114/15234.vnplus
22
nhommua.com, vndoan.com, deal.zing.vn et hotdeal.vn… Pour Hoang Thi 
Bich Ha, directeur de production de Zingdeal, cette modalité de commerce est la 
bienvenue car elle va dans le sens de l'intérêt du consommateur : plus de 
concurrence, donc baisse des prix, demeurant que ceux-ci sont plus aisément 
comparables... Les consommateurs s'intéressent à nombre de produits tels que 
vêtements, services de table, produits de hautes technologies. De plus en plus de 
Vietnamiens aiment faire leurs courses en ligne, ce qui non seulement est une 
nouvelle tendance, mais aussi promet un bel avenir au "marché virtuel". Avec 
cette forme de commerce, les entreprises peuvent valoriser leur marque par des 
programmes promotionnels.
6
6
 D’après Le courrier du Vietnam - Mesures pour développer l'e-commerce - 16/03/2011
 />xt=XT33&ct=CT49&page=newsdetail&newsid=70636
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CHAPITRE 2: RISQUES DU COMMERCE ÉLECTRONIQUE
 1. Définition 
Le risque est une perte potentielle, identifiée et quantifiable, inhérente à une 
situation ou une activité, associée à la probabilité de l’occurrence d’un 
événement ou d’une série d’événements. Il s’oppose à l’incertitude – non 
quantifiable – et au danger moins identifiable, encore moins quantifiable.
7
La notion du risque est très vaste. Dans de différents domaines, il existe 
différents types de risques. Dans la vie actuelle ou dans les activités 
économiques, on devrait toujours faire face à des accidents ou des imprévues de 
la vie. Ces événements inattendus qui causent des dommages à notre vie sont 
appelés les risques.
Les risques sont inévitables dans les activités commerciales. Le commerce 
électronique présente beaucoup d’avantages par rapport au commerce 
traditionnel. Pourtant, les risques du commerce électronique sont de plus en plus 
compliqués et subtils. En participant à une activité du e-commerce, on peut 
rencontrer aussi les risques du commerce traditionnel. Par exemple, pour les 
acheteurs, c’est le risque de ne pas pouvoir recevoir les marchandises pour 
lesquels on a payé. Envers les vendeurs, c’est le risque de ne pas être payé après 
la livraison des marchandises. De plus, on doit se défendre du risque de vol, du 
risque de fraude, du risque de paiement par fausse carte bancaire ou carte violée 
( Tran Thi Thanh Thuy, 2006).
En outre, le commerce électronique a ses propres caractéristiques. Les vendeurs 
sont menacés par le risque de perte de données de la boutique en ligne suite à 
7
 D’après Wikipédia – Encyclopédie libre :  />24
des manipulations erronées ou suite à l’attaque de virus. Les clients se faire 
voler leur numéro de carte de crédit, d’avoir leurs informations personnelles 
divulguées sans leur consentement ou de payer pour des biens qu’ils ne 
recevront jamais.
Alors, quels sont les risques du commerce électroniques ? Actuellement, il 
n’existe pas encore une définition officielle et exacte des risques du commerce 
en ligne. En effet, c’est un concept qu’on ne peut pas définir ou énumérer 
vraiment. Mais en général, les risques du commerce électronique sont les 
incidents imprévus qui se produisent hors du contrôle de l’homme, or les 
dangers qui causent les dommages à ceux qui participent au commerce 
électronique. Ces risques ont été nommés « Cyber risque » ou « Risque 
électronique ».
2. Différentes types de risques du commerce électronique
 La classification est toujours importante non seulement pour les analyser 
mais aussi pour les gérer. Cette classification nous aide à reconnaître exactement 
les problèmes qui se produisent et puis, à saisir les caractéristiques et les 
tendances du développement des risques. On pourrait par la suite avoir des 
mesures précises afin de traiter efficacement des risques ou combattre des 
dommages causés par ces événements inattendus. En plus, les risques 
électroniques sont très variés. Ils ne cessent de se changer avec le 
développement de la technologie informatique. C’est la raison pour laquelle la 
connaissance sur les différents types du risque électronique et sur leurs 
influences est très nécessaire. 
En se basant sur différents critères tels que les caractéristiques du risque, la 
conséquence ou l’échelle d’influence…on peut classifier les risques 
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